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Recensie Bloody Beetroots

woensdag 13 maart 2013Ancienne Belgique Brussel

Bloody

Les Bloody ont l’AB à feu et à sang

Les Bloody et moi, c’est une longue histoire d’amour. La nuit dont on ne se souvient pas mais sur laquelle on fantasme après coup. « C’était trop bien ! », « Ils déchirent ! », « Franchement, un grand concert électro ! »… Á chaque fois, les gens autour de moi sont dithyrambiques et enthousiastes au sujet du groupe italien qui m’a autrefois révélé un autre maître en la matière : Steve Aoki.

Le Pukkelpop en 2010, I Love Techno en 2011, Dour et Tomorrowland en 2012, jamais nous n’avions pu voir un concert des Betteraves Sanglantes en concert hors festival. Chaque fois, pourtant, reste cette impression laissée d’un super bon concert dont on ne se souvient plus parce que la fête a pris le dessus sur la raison.

Cette fois-ci, avec l’esprit plus clair qu’en festival, l’envie d’être objectif prévaut sur le début de la soirée. Le challenge est dure dès la première partie. Pour la première fois depuis longtemps lors d’un de mes concerts à Bruxelles, la première partie mérite de nous mettre (fortement) en jambes. Le groupe liégeois des Partyharders (aussi de la partie en 2011 à Dour), mélange underground dubstep et morceaux « grand public » avec un rare savoir-faire. On passe de Major Lazer – « Original Don » à LMFAO, sans nous faire l’affront de passer un des morceaux de ces derniers dans leur version originale.

Entre moments de montée et raz-de-marée faits de basse et de dark électro, ceux que l’on a surtout connus pour leur duo avec les Subs « The Pope of Dope », sont moins oppressants que lors de l’Electrocity du Brussels Summer Festival l’année passée. Beaucoup plus live, beaucoup plus sobres mais intenses que lors d’un set d’été où les appels à danser avaient un peu irrité, les Liégeois nous livrent une pure bombe comme s’ils étaient les vraies stars de cette soirée. Le public en a pour son argent vers 21h à l’Ancienne Belgique et pourrait rentrer avec la satisfaction d’avoir déjà passé une bonne soirée.

C’est sans compter sur le collectif italien venu se produire en live dans la capitale. Et vas-y qu’on enchaîne directement sur un morceau aux basses bien senties dans le style de « Cornelius ». Pas de répit ! Plusieurs fois, les fans ont pu regoûter aux joies des festivals d’été mais avec le plaisir d’écouter et de profiter d’un groupe sans compromis. Pas trop lisses comme un Swedish House Mafia, pas trop dubstep comme la plupart des DJ à la mode, les Bloody ont le chic pour faire monter le tempo et faire claquer tout le climax sur un morceau débutant de manière anodine. C’est même à la 45è minute, sur les 90 que va durer le concert, que les trois timbrés vont lâcher la bombe qui les a fait connaître : Warp 1.7 avec Steve Aoki.

Pendant une heure trente, les fans se défoulent sur des sons tantôt joués au piano ou la guitare, tantôt explosés sur l’autel d’un synthé qui fait trembler le sol bruxellois. Les Bloody en ont mis plein la vue et surtout l’ouïe de ceux qui avaient pris leur place pour vibrer une première fois avant ce qui présage d’être un printemps ou un été riche en festival.

< Thibaud De Lovinfosse >


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